En Italie les prélats condamnent le blasphème public

Publié le par WalkTsin

En effet voici la lettre du cardinal Caffara qui condamne la pièce de Castellucci.

 

Cette pièce qu'on jugé chrétienne nos prélats, et les curés bobos mondains comme l'abbé Grosjean de PADREBLOG

 


«Après l'insulte à Sa Mère, perpétrée il y a quelques années dans notre ville, se déroulera maintenant une représentation théâtrale objectivement blasphématoire, au sujet de Notre Seigneur et de Sa Sainte Face.Nous sommes indigné et attristé, comme citoyen et comme croyant. Comme citoyen, de constater que l'exercice de la liberté d'expression ne connait plus même jusqu'aux limites du respect de l'autre. Comme croyant, de voir introduire la Sainte Face- la quelle les anges désirent tant adorer - dans un spectacle indigne, offensif et objectivement blasphématoire et sacrilège. Il est sacrilège de traiter de façon indigne les symboles sacrés, et le blasphème s'étend aussi aux saintes images.

Me viennent à l'esprit les paroles de l’Écriture "puisqu'ils ont récusé la sagesse et n'ont pas craint le Seigneur...ils mangeront le fruit de leur conduite et se rassasieront des résultats de leur décision" [Pr 1,29.31]. Dieu continue à nous dispenser Sa Miséricorde, même lorsque nous en arrivons à mépriser le don le plus grand qu'Il nous fait: Son Fils Unique. «Homme des douleurs, devant qui l'on se couvre la face » [Is 53,3]. Le Christ est descendu jusque dans les plis les plus amers de l'angoisse de l'homme; Dieu a voulu expérimenter notre dur métier de vivre. Mais pour nous donner l'Espérance et pour nous reporter à notre première vérité et splendeur. Le voir méprisé dans Sa beauté souffrante, c'est éteindre toute espérance. “Sainte Face, lumière qui annihile les ténèbres du doute et de la tristesse, Vie qui a abattu pour toujours le pouvoir du Mal et de la Mort....rend nous pelerins de Dieu en ce monde, désaltère toi d'infini” [B. XVI].Je suis sûr que les bons fidèles de Casalecchio en union avec leurs pasteurs sauront réagir de façon ferme et mesurée. Je demande au clergé de Casalecchio de faire, après la célébration des Messes fériales de Vendredi et Samedi, une prière de réparation, dans la forme que les pasteurs retiendront comme la plus opportune. Je n'exclue pas éventuellement la célébration de la Sainte Messe "pour la rémission des péchés". Et que Dieu nous ait en pitié !"

Publié dans Crise de l'Eglise

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