Refaire une chrétienté

Publié le par WalkTsin

Nulle besogne plus pressante que refaire une chrétienté. Seulement une chrétienté, voyez-vous, ça ne se refait pas sans un peu de scandale et même – comme l’écrivait jadis le jeune Lyautey – sans inquiéter les fortunes. Une chrétienté peut se refaire, à condition d’en courir les risques. Et le monde moderne ne paraît pas très décidé à les courir.
En sorte que ce voyage au bout de la nuit n’est pas prêt de finir – mais on en verra sûrement le bout. Le bout de la nuit, c’est la douce pitié de Dieu (…). La douce pitié de Dieu, c’est-à-dire la profonde – la profonde – la profonde éternité.
Georges Bernanos – Au bout de la nuit
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Recouvrir le monde de monastères. Et ne avoir peur d'aller à contre-courant de tout. Voilà une solution...<br /> <br /> Notre problème, c'est que nous voyons tout à court terme, c'est à dire en fait de façon trop naturelle.<br /> Un papillon éphémère ne peut pas voir plus loin que sa courte vie de 24h.<br /> Et nous? Qui se souviendra de nous dans 500 ans? Un psaume nous rappelle que même la place où se trouvait l'homme ne se souviendra pas de lui.<br /> <br /> Si nous avions les yeux fixés vers l'Eternité, notre vraie demeure, nous ne nous laisserions pas ébranler par ce qui est caduque, et construirions alors justement pour cette Eternité.<br /> <br /> Prions pour retrouver ce sens.<br /> Merci Walktsin!
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