« Je voudrais que la jeunesse de France fasse le serment de ne plus mentir » (Bernanos)

Publié le par WalkTsin

 

 

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Oui, ne plus mentir, cesser pas croire qu'il est trop tôt; cesser de croire qu'on peut attendre « plus tard » pour se mettre à l’œuvre de la vie, de se mentir à soi même !

 

Car celui qui remet à plus tard le choix de sa vie de catholique, il risque bien de choisir trop tard, une fois que le caractère est pris, une fois qu’on est dans les petites habitudes, et alors cela devient vraiment dur, notre âme est déjà prise dans les filets de Satan. Ne pas mentir, c'est rester fidèle. Il faut rester fidèle au Christ, et à travers lui à la France, car par la France il veut regner. C'est pouquoi il faut pratiquer les vertus, et parmi celles là une des plus importantes, parce qu’elle est la motrice de toutes les autres et qu’elle est nécessaire à l’exercice des autres, le courage, les courages, et surtout celui dont on ne parle pas et qui consiste à être fidèle à ses rêves de jeunesse.  

 

"Et pratiquer ce courage, ces courages, c’est peut-être cela « L’Honneur de Vivre »"

 

 


« Nous sommes jeunes et nous voulons absolument le demeurer. Au surnaturel, tout nous intéresse et c’est avec un cœur jeune et des yeux jeunes que nous abordons le monde, les âmes et la vie. Notre allure, notre langage, notre esprit, nos méthodes, sont aujourd’hui et non d’hier, car notre christianisme est toujours neuf, et pour nous, chaque jour qui naît, l’Ordination c’était ce matin, la première messe, c’est celle de demain. Dieu aidant, nous ne nous habituerons jamais à notre sacerdoce, nous ne nous y installerons pas, et, jamais blasés, jamais désabusés, nous conserverons jusqu’au bout le même émerveillement devant les splendeurs de la nature et de la grâce, le même enthousiasme pour aller aux âmes, la même fraîcheur d’amour pour JESUS et pour MARIE. Mûrir, soit, comme le blé ou la grappe, pour le sacrifice ; mais vieillir n’est point propos de prêtre : on ne consacre pas de vieilles hosties ! »

 

(P. Sevin. Positions Sacerdotales, règle n° VII)


 

  Seigneur, je suis bien peu de chose, mais pour Vous, je ne veux pas me contenter de peu. Vous me voulez Saint, rien de moins... D’accord ! J’accepte cette mission et avec l’aide de votre grâce, plaise à Dieu que je la remplisse, même et surtout si cela doit me coûter cher : mon confort, ma tranquillité, mes petits plaisirs, et peut-être un jour, mon sang ! 

 


« Dieu est à nous, nous à Lui, pour l’éternité ; nous aimons JESUS et nous en sommes aimés, infiniment; L’Esprit-Saint demeure en nous avec sa Grâce ; nous consacrons l’Eucharistie, et nous avons une Mère qui s’appelle Marie ; la Croix nous attend et le bonheur de souffrir pour Dieu : comment pourrions-nous ne pas habiter la joie divine ? Personne sur terre ne peut-être plus heureux que nous. Non, il n’y a pas de vie plus belle, plus riche, plus épanouie que celle du prêtre, il n’y a pas d’allégresse comparable à celle que donne l’élan vers la perfection. Notre religion est la religion de la Joie, et cette joie, premier devoir de tout chrétien, cette joie profonde de toutes les minutes, nous voulons la rayonner et nous chantons avec enthousiasme pour donner à nos frères le goût de la partager, pour l’Honneur de notre Dieu, "le Dieu de ceux qui chantent", nous voulons être des Alléluias vivants ».

 

(P. Sevin. Positions Sacerdotales, règle n° VI)



Publié dans Patriotisme

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