Pour les jeunes à l'approche de l'été
Voici deux textes pour la jeunesse à l'approche de l'été, l'un sur la pudeur dans l'habillement chez les femmes, surtout à la messe, malgré le temps estival et le second surl'attitude à garder et avoir même en vacances !
Ces textes ont sources sur l'excellent site NOTRE DAME DES NEIGES
"LES JEUNES FILLES CATHOLIQUES DEVRAIENT ETRE LES PLUS BELLES !" (par une jeune femme)
« Par son vêtement, quel qu'il soit, la femme peut dégager la pureté ou la vulgarité, élever ou abaisser les âmes. Certaines adolescentes aguichent sans s'en rendre compte, d'autres se cachent derrière un look masculin. Or, la féminité, c'est se mettre en valeur avec modestie. (…) Les femmes sans personnalité suivent la mode, les prétentieuses l’exagèrent, mais les femmes de goût jouent avec elle.
Il ne s’agit pas d’être une fashion victim à tout prix, mais de connaître les tendances, sans les mépriser, et d’avoir l’intelligence et une connaissance de soi suffisantes pour sélectionner ce qui correspond à sa morphologie, son identité. On peut être dans le vent et en cohérence avec son idéal, en renonçant à porter tel vêtement qui ne serait pas décent : transparent, trop moulant, ou trop échancré par exemple. Pratiquer sa foi, c’est savoir renoncer à certaines pièces, aussi belles ou soldées soient-elles ! (…) La beauté intérieure ne doit-elle pas justement se refléter à l’extérieur ? Pourquoi faudrait-il soigner son âme et négliger son corps, son apparence ?
A mon sens, les jeunes catholiques devraient être les plus belles, les mieux habillées, non pour se mettre en avant, mais parce qu’il s’agit là d’un premier témoignage. Elles sont des lumières pour leur époque. Avant même le langage, le vêtement est un outil de communication. Quand une fille vulgaire entre dans une pièce, tous les regards se braquent sur elle. Une femme n’est jamais neutre. La vraie féminité n’est pas celle qui agresse, provoque ; au contraire, elle apaise, adoucit, et peut même toucher les cœurs.
La pudeur dans le vêtement aide nos interlocuteurs, garçons et filles, à regarder aussi le visage. Et c’est par le regard que se perçoit la beauté intérieure. (…) En 1917, Notre-Dame de Fatima avait prévenu la petite Jacinthe : « Certaines modes seront lancées qui offenseront gravement mon Fils ». Et conduiront à l’impureté. Il suffit parfois d’un peu de bon sens : une nuisette par exemple, c’est très bien pour dormir, pas pour aller faire ses courses. Et on ne s’habille pas de la même façon à la plage et à la messe.
Ainsi, à nous d’accepter par charité d’avoir un peu chaud dans une église plutôt que d’y venir en short court ou débardeur. C’est une simple délicatesse à l’égard des hommes et de nos prêtres. Dans notre société érotisée où les créateurs jouent sur la mode androgyne, marquons par nos tenues qu’une femme n’est pas un homme, que le vêtement n’est pas si superficiel : il touche à l’intégrité de la personne… Rendons gloire à Dieu dans notre corps ! »
Pour les sceptiques, voici la petite histoire d'après le RP Hoonaert, de la compagnie de Jésus.
Une jeune fille : "Je ne voyais pas de mal à suivre les modes indécentes"
En 1921, une jeune fille, habillée ou déshabillée à la moderne, mourait d'avoir pris froid à une fête mondaine... A son lit de mort, elle dit au prêtre qui l'assistait :
« Mon Père, je suis heureuse de vous voir... J'ai besoin de pardon. Je suis une victime de la mode. Les plaisirs, la vanité, le désir de paraître m'ont perdue. Oui, je regrette d'avoir scandalisé... J'étais bien élevée. Au couvent, j'étais pieuse, Enfant de Marie... Puis, dans le monde, j'ai gâté ma vie...Oh ! Comme j'ai besoin de pardon... ». Et la pauvre malade éclate en sanglots. « Je suis bien coupable... Au début, j'étais naïve, je trouvais exagérés les avis des prêtres, je ne voyais pas de mal à suivre les modes indécentes. Mais, bientôt, je m'aperçus que j'étais une occasion de péché pour les hommes. Et je n'avais pas la force de réagir. Je péchais sciemment... Je me moquais des péchés que je faisais commettre aux autres... Comment expier tout cela ? ». - Par vos souffrances, mon enfant, dit le prêtre. Accepter les souffrances, et même la mort si Dieu le veut. « Oui, mon Père. J'ai fait mon sacrifice, et avec la sainte absolution je crois que Dieu va me pardonner. Mais cela ne suffit pas : il faut que je répare un peu le mal que j'ai fait. J'ai péché publiquement; je veux me repentir et expier publiquement. Je vous demande, mon Père, de dire à mes jeunes compagnes, à toutes les jeunes filles, que Germaine meurt victime de la mode indécente. Dites-leur que je les supplie, au moment de paraître devant Dieu, de ne jamais être un objet de scandale par leurs toilettes indécentes ».
Le lendemain, la pauvre fille rendait le dernier soupir. A ses funérailles, parents et amis se communiquaient son impressionnant testament. Elle avait demandé qu'on l' ensevelit avec le voile de sa première communion et qu'on lui passât son beau ruban d'Enfant de Marie, comme une dernière protestation contre ses folles parures d' autrefois. En expirant, elle avait dit à sa mère : « J'espère que le bon Dieu, en voyant ma dernière toilette, oubliera les autres qui m'ont fait mourir. Que cette toilette chrétienne me prépare à la toilette de gloire du Paradis ».
Histoire vraie, d' après le R. Père Hoonaert, S.J.
« La jeunesse n’est pas faite pour le plaisir, elle est faite pour l’héroïsme ! » (Paul Claudel).
En vacances, osez parfumer les chemins de France avec la Vérité du Christ !
En attendant un éventuel retour, ne mettez pas Jésus-Christ en vacances, ne sombrez pas dans la mollesse et la tiédeur.
Au contraire : « Soyez saints, soyez missionnaires ! Soyez prêts à mettre votre vie en jeu pour éclairer le monde avec la Vérité du Christ ! » .
Réveillez-vous et soyez assez judicieux pour entraîner les autres à votre suite ! Il ne faut pas avoir peur de leur annoncer à temps et à contretemps la Splendeur de la Vérité en vous dépoussiérant de votre froideur, de votre timidité, et en vous bougeant un peu plus avec enthousiasme et assurance, corps et âmes, pour le Christ !
Revitalisez-vous par les Sacrements de l’Eglise, soyez ardents, zélés, missionnaires et fermement convaincus que vous serez récompensés en faisant fructifier vos talents ! Ne sommes-nous pas trop souvent des « serviteurs mauvais et paresseux » ? (Matthieu 25, 26). La Vérité doit se répandre par votre témoignage quotidien du Christ, mais aussi par votre charité, votre humilité, votre soif de pureté et de joie perpétuelle !
« Vous êtes la lumière du monde, le sel de la terre ! » : Prenez-en conscience sans vous en enorgueillir.
Les gens devraient deviner à travers votre exemple que vous respirez l’éternelle jeunesse du Christ, que vous êtes un de ses membres vivants, lumineux et joyeux ! Imitez-Le en ayant une conscience missionnaire, en allant courageusement repêcher toutes les âmes en perdition qui ne connaissent pas encore la certitude de la Vérité intrinsèquement liée à l’Unicité Salvifique du Christ et de Son Eglise. Il est inadmissible de mener une vie spirituelle de "laxiste", de se laisser polluer par la mentalité relativiste du monde, d’être un mouton "béni oui-oui" de la pensée unique ou bien encore d’être un chrétien passif, éclectique, incohérent ou anonyme face à la Vérité.
Il faut avoir une foi adulte, énergique et responsable, afficher sans honte ses convictions ! Si vous n'êtes pas capable par exemple d'annoncer autour de vous - toujours avec miséricorde - que contraception et concubinage sont aux yeux de Dieu des péchés abominables, vous n'êtes qu'un pauvre hypocrite, un lâche !
Pour cela, fortifiez-vous chaque jour par le Saint-Sacrifice de la Messe et n'ayez pas peur de sortir votre chapelet pour prier à tout moment de la journée ! « La décadence qui existe dans le monde est sans nul doute la conséquence du manque de prière » (Sœur Lucie de Fatima). Votre vie doit être entièrement donnée à Dieu ! Abandonnez-vous avec un esprit d’enfance à Son Amour, acceptez de gravir le Calvaire de ce monde, et crucifiez-vous avec Lui pour la Vérité ! Maranatha ! Allons, un peu d’ardeur !
N’ayez pas une âme de vieillard irresponsable.
« La jeunesse n’est pas faite pour le plaisir, elle est faite pour l’héroïsme ! » (Paul Claudel).