OBJECTION : L'HOMME N'EST QU'UN SINGE PERFECTIONNE.

Publié le par WalkTsin

  l’image classique de l’évolution est une illusion

 

Vu sur KONIGSBERG


Bernard Wood, un paléontologue réputé à l’université de Washington aux États Unis et membre de la communauté scientifique au musée National de l’Histoire Naturelle avoue ceci dans le magazine scientifique “New Scientist” 

“Il existe une image très populaire de l’évolution humaine que vous voyez un peu partout…À gauche de l’image il y a un singe…À droite il y a un homme…Entre les deux il y a une succession de figures qui deviennent de plus en plus humaines…La transformation progressive du singe vers l’homme sur cette photo apparaît tellement harmonieuse, propre et soignée. C’est une image tellement séduisante que même les experts repugnent de la rejeter. La réalité est qu’il s’agit d’une illusion.” (Bernard Wood, “Qui Sommes Nous?” New Scientist, 2366 (26 Oct. 2002), p. 44.)


Personne ne se pose la question suivante : s'il y avait eu évolution, il y aurait automatiquement dispartion des singes. Par quel "miracle évolutionniste" existe-t-il encore des chimpanzés et autres bipèdes ?


 

OBJECTION : L'HOMME N'EST QU'UN SINGE PERFECTIONNE.

 

 

Par Monseigneur de SEGUR


 Alfred Russel Wallace caricature and Charles Darwin caricature

 

 

On a eu l'air de le dire sérieusement, et certains étudiants en médecine mal vivants donnent leur parole d'honneur que c'est vrai. "Il est évident, disent-ils, après les encyclopédistes et à la suite d'un certain Lamark, d'un certain Palchal Grousset, d'un certain Darwin, il est évident que les êtres vont en se perfectionnant physiquement ; ils imitent en cela la foi morale, qui est le progrès humanitaire continu.

 

Le polype est devenu huître ; l'huître est devenue pieuvre ; la pieuvre est de venue anguille de mer ; l'anguille est devenue poisson ; le poisson, phoque ; le phoque, castor ; le castor, sarigue ; le sarigue est devenu le singe de deuxième classe ; le singe de deuxième classe est devenu l'orang-outang ; enfin, à force de temps, d'efforts de la nature, à force de progrès et de vertus, l'orang-outan perdit sa queue, est devenu nègre ; le nègre, Chinois ; le Chinois, homme tout de bon, homme blanc, parlant français et lisant le Siècle".

 

Oui, cela a été dit, et qui mieux est, cela a été cru et acclamé. J'ai vu quelques hommes qui affirmaient sans sourciller cette généalogie, et qui se proclamaient purement et simplement des bêtes (ce qu'ils étaient beaucoup plus qu'ils ne le pensaient).

 

Des voyageurs anglais allèrent jusqu'à dire qu'il existait encore en Abyssinie des hommes à queue (a beau mentir qui vient de là), appelés Niams-Niams, tenant le milieu entre le simple nègre et le simple singe. Cette découverte était importante.

 

Le savant M. Mariette, de l'Institut, alla au fond de cette question étrange, et découvrit que ces nègres à queue étaient tout bonnement des nègres revêtus de la peau de bêtes qu'ils avaient tuées et dont la queue pendait par derrière.

 

Et ainsi la vraie science a fait une fois de plus la queue à la fausse.

 

Les naturalistes sérieux constatent, au point de vue purement physique, entre le singe le plus humain et l'homme le plus bête, non des nuances, mais des différences essentielles ; entre autres cette fameuse queue que nos libres penseurs voudraient bien retrouver ; puis la forme des mains, sans compter la tête et certains autres détails qu'il serait puéril d'énumérer.

 

Non, la science n'a rien découvert contre la grandeur divine de l'intelligence et de la vocation de l'homme. Elle s'accorde avec le bon sens, avec la conscience et avec la foi, pour découvrir dans l'homme ce qui ne se trouve que chez lui : je veux dire une âme, pur esprit, capable de connaître DIEU, d'aimer DIEU, de servir DIEU, de Le posséder ici-bas par la grâce, là-haut dans la gloire, de vivre de Sa vie sainte et éternelle.

 

 A cause de cela, il y a plus de différence entre le moins instruit des Cafres ou des Hottentots et le singe ou le chien le plus intelligent, le plus développé, qu'entre ce dernier et l'huître, et la plante, et même le minéral. Qu'est-ce après tout que cette vie organique de l'animal, qui finit avec lui, parce que dans le dessein du Créateur elle n'a pas d'autre objet que des appétits, des instincts et tout un ensemble de fonctions qui se bornent à la terre ?

 

 Quant à l'homme, roi du monde, il est fait pour l'éternité, et son but dans la vie, c'est la vérité, le bien, l'amour, la sainteté.

 

Encore un mot sur cette prétendue perfectibilité des animaux. C'est une affreuse plaisanterie, démentis par l'expérience, par l'évidence. Chaque animal, chaque poisson, chaque oiseau, chaque serpent, chaque moucheron naît dans un état dont il ne sort pas, parce qu'il n'en peut pas sortir : état physique, constitution organique ; état instinctif, constitution passionnelle, comme ils disent (non pas les animaux, mais leurs apôtres), tout chez l'animal reste invariable, et chaque génération se meut nécessairement dans la même orbite que la génération précédente. Les rossignols d'aujourd'hui chantent comme les rossignols du temps d'Abraham et de Mathusalem ; les chiens aboient après les voleurs, au dixneuvième siècle après l'ère chrétienne, comme mille, deux mille et trois mille ans avant; les castors bâtissent leurs maisons avec la même perfection depuis le déluge et même auparavant ; ilen est de même des fourmis, des abeilles, des araignées, des chats, des chevaux, des chameaux.

 

Les pères et mères de ces honorables bêtes ne leur ont rien appris ; et elles-mêmes, malgré les encouragements de leurs savants amis, n'apprendront rien à leur progéniture. Jusqu'à la fin du monde, les petits oiseaux feront leur nid avec la même perfection ; les chiens s'attacheront à l'homme avec la même fidélité ; les chats, à la souris avec le même amour ; et les ânes, au râtelier avec la même perspicacité.

 

Je serais curieux de savoir jusqu'à quel point l'homme peut arriver à croire qu'il n'est qu'un singe.

 

J'espère que tous ceux qui le disent ressemblent à ce professeur du muséum de Turin, M. de Filippi, qui avait enseigné publiquement le plus hideux matérialisme et avait même consacré plusieurs séances de ses cours à démontrer que l'homme descendait du singe en droite ligne.

 

Il vient de mourir en chrétien repentant, détestant ses folles impiétés et recevant avec bonheur, à deux reprises, en viatique, le Corps adorable de Notre-Seigneur JÉSUS-CHRIST.

 

Devant la mort, Le masque tombe,  l'homme reste

 

Et... le singe s'évanouit.

 

 

A lire sur ce sujet :  

 

Le mythe de la théorie de l'évolution des espèces

 

 

 



 


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