Un prêtre égorgé en Syrie
A la vue de ce sang, les anges se réjouissaient, les démons frissonnaient, etSatan lui-même tremblait. Car ce n'était pas simplement du sang qu'ils voyaient, mais un sang salutaire, un sang sacré, un sang digne des cieux, un sang qui arrose continuellement les belles plantes de l'Eglise. Satan vit donc ce sang, et il frissonna : c'est qu'il se rappelait un autre sang, celui du Maître : c'était pour ce sang-là que celui des martyrs coulait…
Saint Jean Chrysostome
Ils tueront mon corps, mais mon âme, jamais. Et je dis à mes bourreaux, que je veux qu’ils me crucifient, et qu’une fois crucifié, qu’alors ils me tuent.
Je n’ai pas d’autre Dieu que le Christ, parce qu’il m’a donné l’existence. En me tuant, la foi en Dieu éternel ne s’achève pas ; bien d’autres restent au combat, et d’autres sont en train de naître.
Alors qu’il tentait de négocier la libération d’un médecin chrétien en Syrie, un prêtre grec-orthodoxe a été retrouvé égorgé hier, dans la région de Damas.
Un habitant explique que le prêtre « était en train de négocier la libération d’un médecin chrétien avec les ravisseurs, qui réclamaient 50 millions de livres syriennes. Il avait réussi à réduire leurs exigences« .
Et l’habitant de poursuivre : « Vendredi dernier, il s’est rendu accompagné du beau-père du médecin pour verser la rançon, mais ils ont été enlevés à leur tour et les ravisseurs ont accru leurs exigences avant que le corps du prêtre ne soit retrouvé jeudi« .
Son corps avait été horriblement supplicié, le crâne scalpé et les yeux arrachés.
Le père Haddad desservait la paroisse Saint Elie, à Qatana, une ville mixte islamo-chrétienne de 15.000 habitants, située à 20 km à l’ouest de Damas. Requiescat in Pace.