Les larmes aux yeux : "On nous force à faire des trucs politiques, là, c’est pas notre boulot."
« Nous, on les aime bien, nos petits terroristes », a blagué une policière tandis qu’un autre agent, les larmes aux yeux (véridique), confie : « On nous force à faire des trucs politiques, là, c’est pas notre boulot. » « Il s’agit d’une mesure disproportionnée, abusive et dissuasive qui a pour but de tuer dans l’œuf la contestation »
Sauf que rien ne les oblige à se soumettre à ses ordres, qu'on se le dise, puissiez vous au moins créer des vices de forme dans les PV et la GAV, néanmoins l'article d'ERIC MARTIN vu sur NOUVELLES DE FRANCE est interessant à lire :
Selon nos informations, depuis minuit 50 ce lundi, 67 jeunes du Camping pour Tous (soutenu par la Manif pour Tous et le Printemps français) sont placés en garde à vue au commissariat de la rue de l’Évangile dans le XVIIIe arrondissement. Un avocat en contact avec eux dénonce déjà « une atteinte grave au droit de la défense dans le traitement des dossiers et l’information des avocats » du fait du regroupement des jeunes dans le même commissariat. En effet, l’information des avocats a parfois mis trois ou quatre heures alors que la loi impose qu’elle ait lieu au maximum une heure après la notification des droits . Il est reproché à ces jeunes un attroupement sur la voie publique après sommation (à proximité de l’Assemblée nationale), attroupement pour lequel ils risquent chacun jusqu’à un an de prison et 15 000 euros d’amendes, mais aucun trouble à la tranquillité publique, les campeurs étant silencieux. À l’heure où nous écrivons ces lignes, les jeunes gardent le moral : ils chantent la Marseillaise. Les policiers présents sur place n’en reviennent eux-même pas. « Je préfèrerais arrêter des racailles que d’arrêter des jeunes comme ça » a confié un agent à un avocat. « Nous, on les aime bien, nos petits terroristes », a blagué une policière tandis qu’un autre agent, les larmes aux yeux (véridique), confie : « On nous force à faire des trucs politiques, là, c’est pas notre boulot. » « Il s’agit d’une mesure disproportionnée, abusive et dissuasive qui a pour but de tuer dans l’œuf la contestation » ...