LE JUIF SELON LA THÉOLOGIE CATHOLIQUE

Publié le par WalkTsin

ABBE JULIO MEINVIELLE


LES JUIFS DANS LE MYSTÈRE DE L’HISTOIRE

 

 

Le 8 Novembre 1963, il a été distribué parmi les Pères du IIè Concile du Vatican un brouillon de document sur "l’attitude des catholiques à l’égard des non-chrétiens, particulièrement des juifs". Dans ce projet de schéma, l’on rend hommage aux juifs, non pas en tant que race ou nation, mais en tant que Peuple Choisi de l’Ancien Testament. On y fait remarquer que la part que les dirigeants juifs du temps du Christ ont eue dans la perpétration de la crucifixion n’exempte pas de culpabilité toute l’humanité, et qu’il n’est pas juste d’appeler ce peuple : "déicide", ou de le considérer comme "maudit" par Dieu. Le document montre ainsi les entrailles de miséricorde de l’Eglise pour les juifs. En réalité, il n’y a aucune nouveauté : l’Eglise a toujours montré des entrailles de miséricorde, et les Souverains Pontifes ont toujours démontré cette bonté en paroles et en actes. Mais le problème ne se pose pas du point de vue de l’Eglise. Il se pose du point de vue des juifs eux-mêmes, qui, en rejetant le Christ et Son Message se sont constitués en adversaires des peuples en empêchant leur évangélisation. C’est là précisément le reproche que faisait Saint Paul aux juifs de son temps, quand il écrivait (I, Tes II, 14) : "...des juifs, de ceux-là qui ont mis à mort le Seigneur Jésus et les Prophètes, et qui nous persécutent ; ils ne plaisent pas à Dieu et ils sont contre tous les hommes, car ils empêchent que l’on prêche aux gentils et qu’on leur apporte le salut". Les juifs se sont constitués en ennemis du nom du Christ et des Chrétiens qui manifestent ce Nom. C’est un fait : l’Histoire le démontre. Les Chrétiens ont l’obligation, malgré tout, d’aimer les juifs, et d’essayer de les sauver. Tel est le sens du document du 1er Concile du Vatican en faveur des Juifs. Face à l’attitude de l’Eglise envers les juifs et des juifs envers l’Eglise, ce livre veut découvrir le sens de l’une et l’autre attitude.

 

 

Jules Meinvielle, à Buenos Aires, en la fête de Saint Thomas d’Aquin, 7 Mars 1964

 

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Il n'est pas possible de comprendre le véritable sens de l'histoire, ni la signification réelle des évènements que nous vivons, si l'on ignore la place qu'y tient le problème du judaïsme et de l'opposition entre le judaïsme et le christianisme.

Cette opposition ne trouve pas son explication, et encore moins sa solution, dans le racisme, le sectarisme ou l'anti-sémitisme. Les violences, persécutions, génocides ou totalitarismes qu'ils engendrent répugnent à l'esprit chrétien et lui sont odieux.

La vérité se trouve dans la doctrine catholique et l'enseignement de la sainte Eglise, qui traite le problème sur le plan qui lui est propre: celui de la théologie.

 

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LE JUIF SELON LA THÉOLOGIE CATHOLIQUE

 

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«Que Son sang retombe sur nous et sur nos enfants !»

 

Le juif n’est pas comme les autres peuples, qui naissent aujourd’hui et se fanent demain ; qui créent une civilisation
admirable restreinte à un point du temps et de l’espace. Rappelons-nous les grands empires des Égyptiens ; des Assyriens, des Perses, des Grecs et des Romains. Leur gloire fut gloire d’un jour.
Le peuple juif, portion minuscule enclavée au carrefour de l’Orient et de l’Occident, est fait de petitesse pour porter le mystère de Dieu à travers les siècles. Et pour porter ce mystère gravé dans sa chair. Il ne doit pas créer une civilisation, parce que cela est chose humaine, et c’est le divin qui lui est réservé.

 

C’est le peuple théologique, que Dieu crée pour Lui. Moïse nous rapporte dans la Genèse comment le Seigneur Dieu, deux mille ans avant Jésus-Christ, appelle le patriarche Abraham, qui vit à Ur, en Chaldée, dans la Mésopotamie, et lui dit :

 

1 - Sors de ta terre et de ta parenté et de la maison de ton père, et viens au pays que Je te montrerai.

 

2 - Et Je ferai de toi une grande race, et Je te bénirai, et Je ferai grand ton nom et tu seras béni ;

 

3 - Je bénirai ceux qui te béniront et Je maudirai ceux qui te maudiront ; et en toi seront bénis tous les lignages de la
terre. (Ch. 12)

 

Le peuple juif, fils d’Abraham, a donc son origine en Dieu, parce que c’est Lui qui le sélectionne du reste de l’humanité, et parce qu’Il lui promet Sa bénédiction de telle façon qu’en lui seront bénis tous les lignages de la terre. Alors, Israël est grand, et grand d’une grandeur théologique. Mais cette grandeur d’Israël repose-t-elle purement sur sa descendance charnelle d’Abraham, en lequel ce peuple est formé dans les côtes du Patriarche, ou bien repose-t-elle sur la foi qu’a Abraham en la Promesse de Dieu ?

 

Cela est extrêmement important : parce que si les bénédictions de Dieu sont pour la descendance charnelle d’Abraham, alors, du fait d’être fils d’Abraham, le peuple juif sera choisi et béni entre tous les lignages de la terre. Si par contre les bénédictions sont réservées à la foi en la Divine Promesse, la simple descendance charnelle n’a pas de valeur ; il faut descendre d’Abraham par la foi à la Promesse, c’est-à-dire une descendance spirituelle fondée sur la foi.

 

ISMAËL ET ISAAC

 

Sur quoi repose donc la grandeur d’Israël, selon les desseins divins ?

 

Pour le montrer, Dieu donne à Abraham deux fils. L’un de son esclave Agar, qui naît d’une façon courante et naturelle, et reçoit le nom d’Ismaël. L’autre que, contre tout espoir, lui enfante sa femme Sarah dans sa vieillesse, conformément à la promesse de Dieu, et qui est appelé Isaac.
Avec Isaac et avec sa descendance après lui, Dieu confirme le pacte conclu avec Abraham. A Ismaël, le Seigneur octroie aussi une bénédiction purement matérielle, lui promettant de le faire chef d’un grand peuple. De cet Ismaël descendent les Arabes actuels, qui se sont opposés si âprement à l’entrée des juifs en Palestine. Comme Ismaël, le fils de l’esclave, se moquait d’Isaac et le persécutait, Abraham, sur l’instance de Sarah sa femme et conformément à l’ordre de Dieu, dut le mettre à la porte de chez lui. (Voir la Genèse, ch 21)
Que signifient ces deux fils d’Abraham, Ismaël et Isaac ? Saint Paul, le grand Apôtre des mystères de Dieu, nous explique qu’en Ismaël et Isaac sont préfigurés deux peuples. (Saint Paul aux Galates, 4) Ismaël qui naît le premier d’Abraham comme fruit naturel de son esclave Agar, figure la Synagogue des juifs, qui se fait gloire de venir de la chair d’Abraham. Isaac par contre, qui naît miraculeusement d’après la promesse divine, de la stérile Sarah, représente et figure l’Eglise, qui est née, comme Isaac, par la foi en la promesse du Christ.
Ce n’est donc pas la descendance charnelle d’Abraham qui sauve, mais son union spirituelle par la foi au Christ. Le peuple juif formé en Abraham, ce n’est pas précisément par son union charnelle avec Abraham, mais en s’assimilant dans la foi, en croyant au Christ, qu’il pourra atteindre son salut.
Tous ceux qui s’unissent au Christ forment la descendance bienheureuse d’Abraham et des Patriarches, et sont l’objet
des Divines Promesses. L’Eglise est Sarah rendue féconde par la vertu de Dieu. L’esprit vivifie, et la chair, au contraire,
ne vaut rien, dira plus tard Jésus-Christ. (Saint Jean, 6).
Pourrait-il arriver que ce peuple, ou une partie de ce peuple, uni par des liens charnels à Abraham, croie que cette seule union généalogique soit celle qui justifie et qui sauve ? Si. Cela pouvait arriver. Et c’est arrivé... Et pour le préfigurer, commente l’Apôtre Saint Paul, Dieu fit en sorte «qu’Abraham eut deux fils, l’un de l’esclave et l’autre de la femme libre. Mais celui de l’esclave naquit selon la chair ; au contraire, celui de la femme libre naquit en vertu de la promesse.»

 

Tout cela fut dit par allégorie pour signifier que le simple fait d’une union charnelle à Abraham est représenté en Ismaël, le fils de l’esclave, et l’imitation d’Abraham par la foi en Jésus-Christ figure en Isaac, le fils de la Promesse.
Aussi faut-il distinguer entre les vrais israélites, parce qu’ils imitèrent sa foi en Dieu en croyant en Jésus-Christ - ce sont eux figurés par Isaac - et les Israélites qui descendent d’Abraham par la chair sans imiter sa foi - ce sont eux préfigurés par Ismaël -. Ismaël persécutait Isaac. Et saint Paul, le commentant, ajoute : «Mais comment alors l’enfant de la chair persécutait l’enfant de l’esprit, il en est encore ainsi maintenant». (Gal, 4, 29) Voilà qui exprime la nécessité théologique de ce qu’Ismaël persécute Isaac, que la synagogue persécute l’Eglise, que les juifs qui ne sont unis à Abraham que par une union charnelle persécutent les chrétiens, qui sont, eux, les véritables israélites, unis par la foi au Christ.

 

ESAÜ ET JACOB


C’est le même mystère que nous révèlent les deux fils que le Seigneur accorda au Patriarche Isaac : Esaü et Jacob.
Reportons-nous au chapitre 25 de la Genèse :

 

21 Isaac implora Yahwé pour sa femme, car elle était stérile ; Yahwé l’exauça et Rebecca, sa femme, devint enceinte.


22 Les enfants se heurtaient dans son sein, et elle dit : " S’il en est ainsi, pourquoi suis-je enceinte ? "

 

23 Elle alla consulter Yahweh ; et Yahweh lui dit : " Deux nations sont dans ton sein ; deux peuples, au sortir de tes
entrailles, se sépareront ; un peuple l’emportera sur I’autre, et le plus grand servira le plus petit."

 

24 Le temps où elle devait enfanter arriva, et voici, il y avait deux jumeaux dans son sein.

 

25 Celui qui sortit le premier était roux, tout entier comme un manteau de poil, et ils l’appelèrent Esaü ;

 

26 Ensuite sortit son frère, tenant dans sa main le talon d’Esaü, et on le nomma Jacob.

Saint Paul, dans son Epître aux Romains, où il révèle le mystère du peuple juif, fait voir comment Esaü, l’aîné selon la chair, c’est le peuple juif uni à Abraham par les simples liens du sang, et Jacob le frère cadet, c’est l’Eglise (formée de Juifs et de Gentils), qui, parce qu’elle est unie par la foi au Christ, est préférée à Esaü. Et ainsi s’accomplissaient les paroles de l’Ecriture : «J’ai plus aimé Jacob et j’ai détesté Esaü». Et c’est ainsi que l’Eglise vainc la Synagogue, bien que la Synagogue, comme Esaü, «maintienne vive sa haine et dise en son coeur : Je tuerai mon frère Jacob». (Gen 27, 41).

 

GRANDEUR DU PEUPLE JUIF

 

J’ai rappelé ces figures des anciens Patriarches, non pas à titre d’évocation littéraire, mais parce que dans l’origine même du peuple juif, est figurée la grandeur et la misère de ce peuple et son opposition à l’Eglise.

 

Le peuple juif est le lignage théologique, choisi, consacré, sanctifié, pour signifier et nous apporter dans sa chair, «Cet Autre» qui devait venir, Celui qu’attendaient les Nations. C’est là ce qui est terrible chez ce peuple : sa chair est sanctifiée et stigmatisée pour nous apporter «Celui qui est la Vérité et la Vie ; qui est le Salut des hommes».

 

Mais pourquoi cette chaire est elle sainte ? Pourquoi est-elle de la lignée d’Abraham, et pourquoi doit-elle nous apporter le Christ ?

 

En d’autres termes, est-ce le Christ qui sanctifie le lignage juif, ou est-ce le lignage juif qui sanctifie le Christ ?

 

C’est alors que le Christ, comme l’avait prédit Isaïe (Rom 9, 32), a été mis comme pierre d’achoppement et de scandale parmi ce peuple. Parce que si ce peuple, avec l’humilité d’Abraham, croit au Christ qui sanctifie son lignage, il est appelé à être racine et tronc d’un olivier frondescent qui est l’Eglise de Jésus-Christ, si par contre une partie de ce peuple rejette le Christ en se basant sur l’orgueil de sa race, il est appelé à être la racine et le Cep d’une Vigne sauvage qui ne produit que des fruits amers de péché. Dans le premier cas, ce peuple sera Isaac, Jacob, Abel ; dans le second, ce peuple est appelé à jouer le rôle d’Ismaël, d’Isaac, de Caïn.
Mais ce lignage choisi aura toujours le pas sur les autres lignages de la terre. S’il accepte le Christ, il sera le principal, le meilleur de l’Eglise. Il sera la racine et le tronc de cet olivier qui produit des fruits pour la vie éternelle, comme l’enseigne l’Apôtre. S’il repousse le Christ, il sera aussi le principal, c’est à dire le pire, dans le royaume de l’iniquité. Le grand Apôtre Saint Paul, qui avec orgueil se sentait israélite, souligne cette supériorité du juif dans le bien et dans le mal, quand, écrivant aux Romains, il dit : (2, 9)

 

«Tribulation et angoisse à toute âme humaine qui s’adonne au mal, au juif d’abord, puis au grec ; gloire, honneur et paix à quiconque fait le bien, au juif d’abord, puis au grec».

 

«Grande est donc la supériorité des juifs, enseigne le même Apôtre, parce qu’à eux ont été confiés les oracles de Dieu».
Le juif est donc premier dans l’ordre de la bonté dans le mystère de la grâce. Juif alors, le tronc de l’arbre qui est l’Eglise. Juifs ou Israélites, les Patriarches ; juifs les Prophètes ; juif, Baptiste le Précurseur ; juif, Saint Joseph ; juive, la
Mère de Dieu ; juif notre Adorable Sauveur, en qui sont bénies toutes les nations. Juifs, les Apôtres et les Evangélistes ; juif le Protomartyr Saint Etienne.
Quel peuple, que ce peuple théologique, devenu le tronc de l’arbre de l’Eglise.

 

Devant cet Olivier, que valent les peuples gentils, qui ne sont que pauvre olivastre !

 

Que vaut la puissance de Rome ou la science des grecs ? Sottise et niaiserie, comme les appelle l’Apôtre, parce qu’elles ne servent absolument à rien pour le salut.
Les gentils, comme les grecs à leur tête, s’ils veulent entrer dans la voie du salut, doivent entrer par charité, profitant du rejet de quelques juifs pour pouvoir être greffés. Aussi l’Apôtre dit-il que la chute d’une partie du peuple juif,

 

16 - «est devenue une occasion de salut pour les Gentils.

 

17 - Si quelques branches ont été coupées, et si toi, peuple gentil, qui n’est qu’un olivastre, as été greffé à leur place
et fait participant de la sève qui monte de la racine de l’olivier.

 

18 - Tu n’as pas à te glorifier contre les branches. Et si tu te glorifies, sache que tu ne te nourris pas à la racine, mais
la racine à toi». (Rom II)

 

MISÈRES DU PEUPLE JUIF

 

Mais plus est élevée la grandeur d’Israël, qui a été prédestiné dans le Christ, plus grande devra être sa fidélité au Christ. Malheur à ce peuple s’il en vient à répudier Celui qui est son salut ! Alors il continuera à être le premier, mais le premier dans l’iniquité. Et tout ce que le monde peut produire de plus inique et de plus pervers sortira aussi de ce peuple.

 

Judas le traître fut juif. Juifs Anne et Caïphe. Juif le peuple qui se réjouissait du sang du Sauveur et qui clamait : «Que Son sang retombe sur nous et sur nos enfants !». Juifs, ceux qui lapidèrent saint Etienne. Juifs, ceux qui donnèrent la mort à l’Apôtre saint Jacques de Jérusalem. Juifs, tous ceux qui dressaient des embûches à la prédication des Apôtres.

 

Le crime le plus grand de tous les temps, la mort de l’Homme-Dieu, a été perpétré par ce peuple, qui mérita pour cela le nom de «perfide».
Où est la racine du péché et de toutes les erreurs judaïques ? Dans le fait «qu’une partie de ce peuple» a cru que ses promesses faites aux juifs à cause du Christ qui devait naître d’eux, furent faites à sa chair, à sa généalogie. En d’autres termes, au lieu de s’apercevoir que si le peuple juif était le peuple de prédilection, il l’était pas le Christ, eux, dans leur aveuglement, crurent que ce fut le Christ qui eut de quoi Se glorifier de Sa descendance généalogique.
Ainsi, ce n’était pas du Christ que venait la gloire, mais de la chair d’Abraham. Aussi les pharisiens, incarnation véritable de cet esprit d’iniquité, disaient-ils avec orgueil, pour ne pas accepter le Christ : «Nous avons Abraham pour père». Leur péché consista alors à rendre charnelles les divines promesses. De cette façon, ils donnèrent valeur de substance à ce qui n’était que figure. Ils attendirent le salut de ce qui n’était qu’un signe. Et du Messie, qui était Celui qu’on attendait pour apporter au monde la grâce et la vérité, ils firent un dominateur politique, terrestre, qui devait assurer et perpétuer la grandeur d’Israël sur toutes les nations assujetties comme esclaves à l’empire judaïque.

 

CARNALISATION DU PEUPLE JUIF


Il sera instructif d’indiquer les étapes du processus de «carnalisation» opéré dans le peuple juif.

 

L’israélite fut toujours de conditions naturelles perverses, dominé par un grand orgueil et une grande avarice. Moïse avertit expressément les Israélites : (Deut IX,6) «Sache donc que ce n’est pas à cause de ta justice que Yahweh, ton Dieu, te donne ce bon pays en propriété ; car tu es un peuple au cou raide».

 

Et plus loin : (Deut IX, 13)

 

«Et Yahweh me dit : «Je vois que ce peuple est un peuple au cou raide. Laisse-moi, que Je les détruise et que J’efface leur nom de dessous les cieux ; et Je ferai de toi une nation plus puissante et plus nombreuse que ce peuple».
A l’époque des rois, la prévarication et la carnalisation de ce peuple se précisèrent tout particulièrement : il se livrera à mille malhonnêtetés et à mille idolâtreries, de sorte qu’en châtiment, il fut le premier à être démembré puis emmené captif à Babylone par le roi Nabuchodonosor six cents ans avant Jésus-Christ. Cette captivité dura soixante-dix ans, au bout desquels les juifs étaient retournés en Palestine, se reconstituèrent en nation sur les bases nouvelles et fermes que leur donna Esdras, que les juifs considèrent comme un aussi grand législateur que Moïse. De cette réorganisation que donna Esdras au peuple juif, démarre en réalité le judaïsme, tel qu’il était au temps de Jésus-Christ et comme il s’est perpétué jusqu’à nous.
Pour le caractériser, nous devons dire que le juif est un peuple attaché à un Livre, le Livre par excellence, la Loi, la Thora. En réalité, la Thora se compose des cinq livres du Pentateuque écrits par Moïse. Mais les juifs n’acceptent la Thora qu’avec les interprétations que les Rabbins ont transmises de bouche en bouche comme Parole de Dieu supérieure à celle de Moïse lui-même, interprétations qui sont restées consignées, et d’une certaine façon pétrifiées dans un livre volumineux appelé le Talmud, qui est le code civil et religieux des juifs.

 

LE JUDAÏSME

 

Les juifs sont un peuple forgé par la mentalité des Rabbins, spécialement les Rabbins pharisiens.

 

Le pharisien nous montre sur le vif le carnalisme judaïque. Je dis charnel, non pas nécessairement que les juifs aient une propension spéciale aux péchés d’impureté, mais dans le sens que Jésus-Christ donnait à ce mot quand Il jetait l’anathème sur la tendance d’attribuer une interprétation littérale, inférieure, et terrestre à ce qui, dans l’esprit de Dieu a un sens spirituel, supérieur et céleste.
Les pharisiens, au lieu de suivre les traces des Prophètes qui comme Isaïe ou Ezéchiel, avaient prêché l’adoration de Dieu en esprit, la componction du coeur, la réforme des moeurs, la charité envers tous les hommes, s’acharnèrent à inculquer au peuple l’observance littérale de rites mesquins et un sentiment d’orgueil pour le fait de la descendance charnelle du Patriarche Abraham.
Nous sommes fils de notre père Abraham, clamaient-ils orgueilleusement, comme si la chair justifiait. (Saint Jean, VIII, 31, sq). Les pharisiens, misérables casuistes, avaient rédigé de nombreuses prescriptions sur la purification, l’ablution, la lotion et l’immersion des mains, des corps, des verres, des nappes, afin d’assurer la pureté du peuple. Ils obligeaient à se baigner tout fidèle qui aurait touché un non-juif dans la rue, au marché, et considéraient comme un péché grave la violation de ces règles rituelles.

 

«Celui qui mange du pain sans se laver les mains - dit le Talmud - agit aussi mal que s’il couchait avec une prostituée».
Rien ne démontre mieux que le carnalisme judaïque que ces terribles «Malheur...» que dans les derniers jours de sa vie mortelle prononce le Christ, dénonçant l’hypocrisie de religion, l’hypocrisie de pureté, et l’hypocrisie de piété du peuple pharisaïque. (Mt 23)

 

Il dénonce l’hypocrisie de religion quand il dit :


13 - Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous fermez au nez des hommes le royaume des cieux ! Vous-mêmes en effet n’entrez pas, et vous ne laissez pas (entrer) ceux qui sont pour entrer.

 

14 - Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous dévorez les maisons des veuves, cela sous le semblant de longues prières. C’est pourquoi vous subirez une plus forte condamnation.

 

16 - ...Malheur à vous, conducteurs aveugles !

 

23 - Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme de la menthe, du fenouil et du cumin, et que vous négligez les points les plus graves de la Loi : la justice, la miséricorde et la foi ! Il fallait pratique ceci sans omettre cela.

 

24 - Conducteurs aveugles, qui filtrez le moustique, et avalez le chameau ! Il dénonce l’hypocrisie de pureté quand il les apostrophe : 5

 

27 - Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous ressemblez à des tombeaux blanchis, qui au dehors paraissent beaux, mais au dedans sont remplis d’ossements de morts et de toute immondice. Il dénonce enfin la simulation de culte et de piété envers les ancêtres quand il dit :

 

29 - Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les monuments des justes,

 

30 - et que vous dites : "Si nous avions vécu aux jours de nos pères, nous n’aurions pas été leurs associés dans le sang des prophètes".

 

32 - Vous comblez la mesure de vos pères !

 

33 - Serpents, engeance de vipères, comment éviterez-vous d’être condamnés à la géhenne ?

 

34 - C’est pourquoi voici que je vous envoie prophètes, docteurs et scribes. Vous en tuerez et crucifierez, vous en flagellerez dans vos synagogues, vous en persécuterez de ville en ville,

 

35 - Afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang du juste Abel jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le sanctuaire et l’autel. Personne au cours de l’histoire, n’a prononcé d’anathèmes plus terribles que le Fils de Dieu contre ce perfide caranalisme judaïque qui allait combler toute mesure avec la mort du Juste par excellence.

 

LE GRAND PÉCHÉ DES JUIFS

 

Le 14 du mois de Nisan de l’an 33, le peuple juif, groupé devant le prétoire du gouverneur Pilate, stimulé par ses prêtres, demande à grands cris la mort du Promis.

 

«Crucifie-Le, disent-ils, crucifie-Le ! »

 

Quel mal a-t-Il fait ?

 

«Nous, répondent les juifs, nous avons une Loi, et d’après cette Loi, Il doit mourir !» (Jean, XIX, 7)

 

Auparavant, les Rabbins avaient dit, dans un concile secret contre Jésus : «Que faisons-nous ? Si nous laissons les choses en l’état, ils croiront tous en Lui ; et les Romains viendront, et ruineront notre ville et notre nation». Et Caïphe ajoutait : «Il vaut mieux qu’un seul homme meure, plutôt que périsse toute une nation». (Jean, XI, 48-50)

 

Alors les juifs, au nom de leur Loi, de leur Thora, et pour servir les intérêts charnels de leur Nation, de leur Race, demandent le sang de Celui qui leur fut promis comme Bénédiction.

 

Ils excitent les Gentils contre Jésus ; utilisant les Gentils comme exécuteurs de leurs plans, ils crucifient Celui qui sera exalté comme Signe de contradiction. (Lc, II, 34)

 

Et le Christ, Pierre d’Achoppement, exalté, élevé au-dessus du temps et de l’espace, les bras étendus, divisera ce peuple en deux ; les uns, en la personne des Apôtres seront les grands instruments de la Miséricorde de Dieu dans la Fondation et la Propagation de l’Eglise ; les autres, en la personne des Scribes et des Pharisiens, seront les instruments de la Justice Divine dans le Royaume de Satan, dans son oeuvre de perdition de l’Eglise et des âmes.

 

LE JUIF, VÉRITABLE CAÏN

 

Dieu n’exterminera pas le judaïsme carnalisé. Quand les juifs déicides se tourneront vers le Seigneur, et, tout comme Caïn lui diront :

 

13 - Caïn dit à Yahweh : Ma peine est trop grande pour que je la puisse supporter.

 

14 - Voici que vous me chassez aujourd’hui de cette terre, et je serai caché loin de Votre face ; je serai errant et fugitif sur la terre, et quiconque me trouvera me tuera. (Gen 4) Le Seigneur lui dira, comme à Caïn :

 

15 - Yahweh lui dit : Eh bien, si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. Et Yahweh mit un signe sur Caïn, afin que quiconque le rencontrerait ne le tuât pas.

 

Et depuis lors, ce peuple marqué du Sceau de Dieu doit errer de par le monde, en faisant quoi ? En portant dans sa chair le témoignage du Christ dans le mystère de l’iniquité. Parce que la chair juive, qu’on le veuille ou non, proclame que le Christ est Celui qui est béni de tous les siècles. La chair le proclame, parce que le Christ est de cette généalogie. La chair juive le proclame, parce que cette loi du juif, interprété rabbiniquement, a crucifié le Christ, Fin et Accomplissement de la Loi. Et l’on ne peut pas évoquer le Christ sans que soit évoqué le juif, l’on ne peut évoquer le juif sans évoquer le Christ. La chair juive le proclame dans le mystère d’iniquité par ce que le juif, marqué du sceau de l’iniquité depuis qu’il perpétra son crime, reste pour l’histoire comme l’agent d’iniquité. Le juif, qui fut mystère de bonté, reste converti en mystère d’iniquité. Maintenant, ce n’est plus Isaac, mais Ismaël. Ce n’est plus Jacob, mais Esaü. Ce n’est plus Abel, mais Caïn. D’autres lui ont ravi le droit d’aînesse. A d’autres ont été accordées les bénédictions de la Promesse. Et ces autres-là, c’est nous, nous tous, juifs et gentils - juifs d’abord et gentils ensuite - qui formons l’Eglise de Jésus-Christ. L’Eglise de Jésus-Christ est le vrai Isaac, le vrai Jacob, et le vrai Abel. Le Christ a été le sanctificateur de juifs et de gentils pour former une création nouvelle, l’Eglise de Jésus-Christ, qui adore le Père en esprit et en vérité. (Jean, IV) Face à l’Eglise, qui est Isaac, Jacob, Abel, que va faire la Synagogue ? Que va faire le juif ? Il remplira le rôle d’Ismaël, d’Esaü, de Caïn. Que faisait Ismaël avec Isaac ? Il se moquait de lui et le persécutait. (Gen, XXI, 9) Que faisait Esaü contre Jacob ? La Genèse nous dit : (XXVII)

 

41 - Donc Esaü hait toujours Jacob pour la bénédiction que son père lui avait donnée. Et il disait en son coeur : viendront les jours de deuil de mon père, et je tuerai mon frère Jacob.

Voici le rôle qui incombe dès lors à la Synagogue, au juif qui reste juif et ne veut pas reconnaître le Christ : il s’emploiera à persécuter l’Eglise, comme le fait remarquer l’Apôtre. Et il devra le faire parce que telle est sa mission, son rôle théologique. Alors le juif sera l’agent de l’iniquité. Ainsi de même que dans le royaume du bien il a tenu et il tient (car l’histoire est un présent aux yeux de Dieu) la première place, de même aussi dans le royaume du mal, la première place doit lui revenir. Et tout le mal qui se commettra dans les vingt premiers siècles de l’histoire chrétienne doit être premièrement et principalement judaïque. Les autres peuples, les gentils, s’ils veulent faire oeuvre d’iniquité, devront aller à la remorque des juifs. Les gentils, s’ils veulent carnaliser, devront judaïser. Ainsi, avec une grande exactitude théologique, les Saints Pères appellent judaïsants les gentils qui propagent l’hérésie.

 

CONCLUSIONS THÉOLOGIQUES

 

Je ne sais si j’aurai réussi à exposer avec force l’opposition théologique, c’est à dire, arrangée par Dieu, qui doit exister à travers l’histoire chrétienne entre la Synagogue et l’Eglise, entre chrétiens et juifs entre Isaac et Ismaël, entre Jacob et Esaü. Dans les deux chapitres suivants, j’étudierai historiquement ces relations entre juifs et chrétiens. L’indispensable ici est de laisser consignées les conclusions théologiques à la lumière desquelles on doit interpréter l’histoire.

 

PREMIÈRE CONCLUSION

 

- Le peuple juif, dont le destin fut de nous apporter le Christ, buta sur le Christ. Une partie du peuple crut au Christ, et s’édifia sur Lui pour former les racines et le tronc de l’Olivier qu’est l’Eglise. Une autre partie du peuple tomba et se renia en invoquant l’orgueil charnel de la race et de la nation judaïque. Cette partie d’Israël fut rejetée, et porte sur elle le sang du Christ comme malédiction. Cette partie forme le judaïsme proprement dit, qui est héritage et continuation des Rabbins qui rejetèrent le Christ. Après le Christ, il n’y a, pour les descendants d’Abraham, que deux chemins : ou bien être chrétiens en adhérant au Christ, ou bien être juifs. Celui, qui sciemment, ne se convertit pas sincèrement au Christianisme, est juif, avec toutes les perversités sataniques de la race stigmatisée.

 

SECONDE CONCLUSION

 

- Le judaïsme est un ennemi déclaré et actif de tous les peuples en général, et d’une manière spéciale, des peuples chrétiens. Il joue le rôle d’Ismaël, qui persécutait Isaac ; d’Esaü, qui cherchait à tuer Jacob ; de Caïn qui donna la mort à Abel. Saint Paul, dans sa Première Epître aux Thessaloniciens, dit que : «Les juifs sont ennemis de tous les peuples».
Remarquons que ceci est terrible et très important. Ils sont ennemis théologiques. C’est à dire, ce n’est pas une inimité locale, ou de sang, ou d’intérêts. C’est une inimité disposée par Dieu. Les juifs, s’ils sont juifs, c’est-à-dire, s’ils ne sont pas convertis sincèrement au Christianisme, même s’ils ne le veulent pas, chercheront avec des mensonges à faire du mal, à perdre et corrompre les chrétiens, à s’emparer de leurs biens et à les assujettir comme de vils esclaves. Ils remplissent en cela une fonction théologique comme la remplit le diable, dont ils sont les fils, comme l’exprimait Jésus- Christ, quand Il disait aux pharisiens : «Vous êtes fils du diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il fut homicide dès le commencement, et il ne demeura pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui ; quand il profère des mensonges, il parle de lui-même, parce qu’il est menteur et père du mensonge». (Jean, VIII, 44)

 

TROISIÈME CONCLUSION

 

- Si les juifs sont des ennemis théologiques, cette inimité doit être universelle, inévitable et terrible. Universelle, parce qu’elle doit s’étendre à tous les peuples, précédant le christianisme, l’accompagnant déjà. Aussi voyons-nous que là où va le christianisme, là aussi vont les juifs. Il n’y a pas moyen de l’éviter, parce que c’est théologique. Le christianisme et le judaïsme doivent se rencontrer partout sans se réconcilier et sans se confondre. Ils représentent dans l’histoire l’éternelle lutte de Lucifer contre Dieu, des ténèbres contre la Lumière, de la chair contre l’esprit. Ils représentent dans le temps l’accomplissement spirituel et l’accomplissement charnel de l’Ecriture. La Lettre doit être partout, pour être servante de l’esprit, aussi saint Thomas nous enseigne-t-il que le juif est serviteur de l’Eglise. Inimité terrible, parce qu’elle est théologique. Dans le juif, il y a un mystère d’iniquité, comme l’enseignent saint Jérôme et saint Justin se faisant l’écho de Jésus-Christ et de la prédication apostolique. Ne vous fiez pas au juif, parce qu’il exerce l’inimitié en simulant la bienfaisance. Jésus-Christ les anathémise en les appelant une infinité de fois des hypocrites et des menteurs. Le juif fait du mal sans montrer la main. Les juifs agissent derrière les coulisses, insinue le grand juif Disraeli. Et en cela, ils ne font que perpétuer ce qu’ils firent un jour avec le Christ : ils tramèrent contre Lui la conjuration secrète, mais leurs plans, ce furent les gentils qui les exécutèrent. Ainsi l’action judaïque sur le monde se réalise dans l’ombre des conciles secrets, et les personnages qui paraissent régir les peuples ne sont que des marionnettes maniées par ces fils de l’iniquité.

 

QUATRIÈME CONCLUSION

 

- Depuis que le Christ fut élevé sur le Mont du Calvaire, le monde a été livré à deux forces véritablement opposées : la force juive et la force chrétienne. Dans le monde actuel, dans toutes les manifestations de la vie, il ne peut y avoir que deux modes véritablement fondamentaux, deux pôles d’attraction : le chrétien et le juif. Seulement deux religions : la chrétienne et la juive. Seulement deux internationalismes : le chrétien et le juif. Tout ce qui n’est pas du Christ et pour le Christ se fait en faveur du judaïsme. De là vient que la déchristianisation du monde va de pair avec sa judaïsation.

Pourquoi ne peut-il y avoir que ces deux modes ? Parce que ce sont les seuls voulus par Dieu. Ce sont les seuls théologiques. Dieu a réparti le monde entre Isaac et Ismaël, entre Jacob et Esaü, entre Caïn et Abel, entre le Christ et l’Anti-Christ.

 

Toutes les forces humaines doivent se replier sur l’un ou l’autre front. C’est pourquoi aux peuples gentils, à nous qui nous nous sommes vu proposer la vocation à la foi chrétienne il ne nous reste que deux chemins : ou nous christianiser ou nous judaïser. Prendre part, ou bien à l’Olivier de l’Eglise, ou bien à la Vigne stérile du judaïsme. Ou bien être fils de Sarah, ou bien d’Agar l’esclave.
Les peuples gentils, s’ils veulent être libres et grands, n’ont pas d’autre solution que d’adhérer à l’Eglise, humblement. Ils n’ont pas d’autre grandeur dans la liberté que la grandeur incomparable des nations chrétiennes du Moyen-Age, qui forgea les saints et les héros, qui éleva les cathédrales, qui éduqua les peuples dans la contemplation des saints, qui lui donna le sens de la beauté dans le chant grégorien et les fresques de l’Angelico et du Giotto, qui sublima son intelligence avec la Somme Théologique du Docteur Angélique. Si les peuples gentils, répudiant cette grandeur comme obscurantiste et sombre, veulent être grands de la grandeur charnelle de Babylone, ils pourront l’être, oui, mais en tant que serviteurs du judaïsme. Parce que les juifs ont la supériorité dans le domaine du charnel. Et voici que l’histoire nous dit (Werner Sombart en fait la preuve) que la grandeur si vantée du capitalisme anglais et américain n’est qu’une création judaïque. Grandeur charnelle incomparable, mais qui est le travail de millions de chrétiens au bénéfice d’une poignée de juifs.

 

CINQUIÈME CONCLUSION

 

- L’unique défense, la seule protection des peuples gentils pour ne pas tomber dans l’esclavage judaïque est la vie chrétienne. Parce que seul, le Christ est le Salut de l’homme. C’est pour cela que le Moyen-Age n’a pas subi la domination des juifs. Les juifs ont été à l’affût mais sans jamais atteindre la domination.

 

HOMMAGE DE GRATITUDE DES JUIFS À L’EGLISE

 

L’Eglise, reconnaissant la perversité théologique qu’il y a en eux, savait les soumettre à des lois sages, et sa vigilance était en alerte pour qu’ils ne pervertissent pas les chrétiens. Cependant, l’Eglise n’a jamais haï le juif. Au contraire, elle a prié et fait prier pour eux, elle les a défendus de vexations et de persécutions injustes, de telle sorte que quand le Sanhédrin juif s’est réuni publiquement pour la première fois depuis des siècles, en France en 1807, convoqué par Napoléon, il rendit un hommage public à la bienveillance des Pontifes, dans un document que l’on conserve (Collection des Actes de l’Assemblée des Israélites de France et du Royaume d’Italie, par Diogène Tama) : «Les Députés Israélites de l’Empire de France et du Royaume d’Italie, au Synode hébraïque décrété le 30 Mai dernier, pénétrés de gratitude pour les bienfaits successifs que le clergé chrétien a fait dans les siècles passés aux israélites de différents Etats d’Europe, remplis de reconnaissance pour l’accueil que divers Pontifes ont fait à différentes époques aux Israélites de divers pays, quand la barbarie, les préjugés et l’ignorance réunis persécutaient et expulsaient les juifs du sein des sociétés déclarent :

 

Que l’expression de ces sentiments sera consignée dans le procès-verbal de ce jour pour qu’il reste pour toujours comme un témoignage authentique de la gratitude des Israélites de cette Assemblée pour les bienfaits que les générations qui nous ont précédés ont reçus des ecclésiastiques des divers pays d’Europe».

 

SIXIÈME CONCLUSION

 

- Les chrétiens, qui ne peuvent pas haïr les juifs, qui ne peuvent les persécuter ni les empêcher de vivre, ni les troubler dans l’accomplissement de leurs lois et coutumes, doivent cependant se préserver du péril judaïque. Ils doivent s’en préserver comme on se préserve des lépreux. On ne peut pas non plus ni haïr, ni persécuter, ni molester les lépreux, mais il faut prendre des précautions contre, pour qu’ils n’infectent pas l’organisme social. Ainsi les chrétiens ne doivent pas nouer de relations commerciales, ni sociales, ni politiques, avec cette race perverse qui hypocritement doit chercher notre ruine. Les juifs doivent vivre séparés des chrétiens parce qu’ainsi le leur commandent leurs lois, comme nous le verrons plus loin, et en outre parce qu’ils sont «infectieux» pour les autres peuples. Si les autres peuples rejettent ces précautions, il faut qu’ils s’attendent à leurs conséquences, c’est-à-dire être les laquais et les parias de cette race, à laquelle revient la supériorité dans le royaume du charnel.

 

SEPTIÈME CONCLUSION

 

- Dans la vie errante et méprisable du juif, qui se prolonge au moins pendant dix-huit siècles, il faut découvrir le mystère chrétien. C’est ce que démontre magnifiquement l’Abbé Joseph Lehmann, juif converti, dans son livre : L’entrée des israélites dans la société française, page 3.

 

Le juif avait rempli d’opprobre le Juste. Il lui avait jeté un manteau de dérision sur les épaules, une couronne d’épines sur la tête, un roseau dans la main, des coups, des crachats, des insultes, des injures, il Lui avait prodigué des humiliations de toute sorte, et ne Lui avait épargné aucune honte. Enfin, il Le vendit pour le vil prix de trente deniers. Ces opprobres se sont retrouvés depuis, comme châtiment et peine du talion, dans la vie du peuple juif. Déjà Moïse l’avait annoncé : «Vous serez la fable et la risée de tous les peuples chez qui vous conduira le Seigneur», (Deut, XXVIII,

 

37) Nous énoncerons quelques opprobres du peuple juif pendant la Diaspora.

 

1. Vente aux enchères, comme des bêtes, des juifs, après la ruine de Jérusalem. On avait vendu le Juste pour trente deniers, et à la foire du Térébinthe, dans la plaine de Mambré, on en vint vendre trente juifs pour un denier.

 

2. Interdiction, pendant des siècles, de venir pleurer sur les ruines de Jérusalem.

 

3. Exclusion des juifs des rangs de la société, pour payer l’exclusion par les juifs du Christ comme lépreux, de toute relation humaine.

4. La gifle qu’à Toulouse, Béziers et autres lieux, devait recevoir un député de la communauté juive, obligatoirement et en public, le Vendredi Saint.

 

5. La rouelle ou l’étoile jaune qu’il devait porter sur sa poitrine ou à son chapeau pour être reconnu.

 

6. Les quartiers ou ghettos où ils devaient vivre entassés.

 

7. L’obligation dans certaines villes de payer jusqu’à l’air qu’ils respiraient, comme à Augsbourg, où ils payaient un
florin par heure, et à Brême un ducat par jour.

 

8. Interdiction de paraître en public depuis le Dimanche des Rameaux jusqu’au jour de Pâques.

 

9. Les insultes au juif errant.

 

10. La méfiance ou la croyance en la malice perpétuelle du juif, même dans les différends entre eux. Au Puy, les différends qui surgissaient entre deux juifs étaient soumis à des enfants de choeur, afin que l’extrême innocence des juges mît à découvert l’extrême malice des parties.

 

11. En Allemagne et en Suisse, on pendait le juif à côté d’un chien, par moquerie, parce que le chien est symbole de fidélité.

 

12. Permission donnée à tout officier public pour user d’épithètes infamantes contre les juifs.

 

13. Expulsion des juifs, tous les soirs, de certaines villes, à son de trompette.

14. Interdiction de se baigner sur les plages où se baigneraient des chrétiens.

 

15. Interdiction de déambuler sur les promenades publiques. En certaines villes d’Allemagne, on placardait cette inscription : entrée interdite aux chiens et aux juifs.

 

16. Le péage, qui était un droit que l’on percevait pour l’entrée de tout juif dans la ville. Jusqu’à quand doit se prolonger cette inimité terrible entre juifs et chrétiens ? Jusqu’à ce que la miséricorde de Dieu dispose le temps de la réconciliation. Saint Paul nous enseigne que viendra le jour où Israël reconnaîtra Celui qu’il a renié :

 

25 - Mais je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère de peur que vous ne vous complaisiez en votre sagesse : une partie d’Israël s’est endurcie jusqu’à ce que soit entrée la totalité des païens.

 

26 - Et ainsi, tout Israël sera sauvé. Lorsqu’arrivera cette heure, qui est entre les mains de Dieu, Esaü se réconciliera avec Jacob, c’est-à-dire : les juifs se convertiront en chrétiens, et alors s’accomplira la parole du Prophète Ezéchiel, dite cinq cents ans avant le Christ :

 

21 - ...Voici que Je vais prendre les enfants d’Israël parmi les nations où ils ont allés. Je vais les rassembler de tous les côtés et les ramener sur leur sol,

 

 

22 - Et J’en ferai une seule nation dans mon pays et dans les montagnes d’Israël, un seul roi sera leur roi à eux tous ; ils ne seront plus deux nations, ils ne seront plus divisés en deux royaumes.

 

27 - Et Je serai leur Dieu, et ils seront Mon peuple. Alors tous, dans le Christ, ils seront une seule chose, parce que les juifs cesseront d’être «juifs», et les chrétiens seront chrétiens pour de bon, et la paix se réalisera comme fruit de la justice et de la charité en Celui qui, promis à Abraham, à Isaac, et à Jacob, est Jésus-Christ, la Bénédiction de tous les siècles.

 

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A
Tristes chrétiens que vous serez jusqu'à la fin, quand votre Christ vous jugera pour votre peu d'amour du frère juif.
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C
<br /> Mais le Christ n'est-il pas né juif ?<br /> Et comment expliquer que la crucifixion n'ait pas été commanditer par eux ? Les juifs ne sont pas les responsables, ils ont été manipulé par les grands prêtres eux mêmes sous influence romaine ; de<br /> plus ils n'ont pas commis ce crime contre le fils de l'homme par conviction religieuse, mais bien par l'effet de masse de la foule accusatrice...<br /> <br /> J'ai du mal à comprendre ton parallèle entre les juifs et les lépreux : le christ ne nous a-t-il pas plutôt enseigner de se tourner vers eux, pour les accepter et ainsi les guérir, en les<br /> accueillant d'abord comme ils sont ? Mal agir serait au contraire les éviter, les maltraiter et nous devons au contraire les assimiler : ils sont de même nature que nous, des enfants de Dieu, et<br /> leur différence ne doit pas participer à leur aliénation.<br /> <br /> <br />
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