[INFO] Nicolas Bernard Buss condamné à deux mois de prison ferme à Fleury-Mérogis(via RN)
A 16h35, Nicolas, jeune opposant à la Loi Taubira qui vient de passer 6 jours dans les geôles de Manuel Valls, a été condamné à 2 mois de prison ferme et 2 mois avec sursis.
Voici ce qu’en dit le collectif Prisonnier politique :
Revivez ce qui s’est passé cet après-midi :
A 14h30, le parquet avançait trois chefs d’accusation :
- Rébellion
- Atteinte aux biens prives
- Refus de prélèvement ADN
D’après Prisonnier politique :
A 15h45, le procureur demande 2 mois de prison ferme ainsi que 2 mois sursis. Nicolas devrait donc, selon le procureur, payer 1500 € d’amende, et les policiers qui l’ont étranglé devraient 2500 €.
D’après Prisonnier politique :
A 16h30, le verdict final tombe. Déclaré coupable par le juge, Nicolas est donc condamné à une peine de prison de 2 mois ferme et 2 mois avec sursis.
- 1000 euros pour refus de soumission à des relevés signalétiques au commissariat (empreintes & photos);
- 200 euros de préjudice moral pour violences à chacun des 3 policiers ayant procédé à l'interpellation;
- 4 mois de prison dont 2 fermes avec mandat de dépôt pour rébellion;
- les 200 euros avec sursis de sa précédente condamnation pour renseignement d'identité imaginaire tomberont si confirmation en appel (le parquet ayant fait appel du précédent jugement).
L’avocat a tenté, vidéo à l’appui, de démontrer le caractère mensonger de ces motifs. Cette tentative s’est révélée infructueuse, le tribunal ayant décidé de suivre les réquisitions du procureur.
Qu’en est-il donc des faits ? Nicolas a participé à un cache-cache pour tous après la manifestation de dimanche dernier devant M6. Poursuivi par les policiers, il a trouvé refuge dans un restaurant.Entré en trombe, il a ainsi renversé des tables et provoqué le désordre que l’on imagine dans pareil cas. Voilà ce que le tribunal a jugé comme étant une « atteinte aux biens ». L’arrestation a été musclée : deux policiers ont tenté de l’étrangler. A tel point qu’ils ont chacun écopé d’une amende de 1000 euros. Nicolas se serait « rebellé » pendant les faits. Quant à l’identité mensongère, il a donné la première partie de son nom de famille, en omettant la seconde. Ce n’est pas forcément malin, mais retenir cela comme une identité mensongère stricto sensu, c’est tout de même fort de café.
Les derniers mots du condamné, avant de se retrouver à nouveau derrière les barreaux à Fleury-Mérogis, furent « On ne lâche rien ! ».
A noter que les personnes présentes au dépôt afin de soutenir le moral de Nicolas ont été violemment parquées par les forces de l’ordre. Des téléphones portables ont été arrachés.
Voilà la Justice de la République.
A. une fille avec qui il a souvent manifesté, sortie précipitamment de la salle d'audience : elle ne pouvait retenir ses larmes.
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Nicolas est condamné :
1) Parce qu'il n'a pas dit son nom en entier
2) parce qu'il s'enfuyait devant la charge. Qu'il s'est réfugié dans in restaurant par peur, qu'il a crié hollande démission dans le restaurant. "Démence" "rébellion".
Pourtant les témoignages de flics ne concordent pas. Ils sembleraient qu'ils le suivaient.
3) parce qu'il a énervé madame le juge en voulant rappeler des précisions avant de répondre à des questions fermée
"La vérité est donc déjà écrite ?!"
N'a t'il pu s'empêcher de demander
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L'avocat a constaté, aucun fait initial d'interpellation n'a été retenu. C'est donc qu'il n'était pas poursuivi pour un délit. Aucun méfait. Simplement il était poursuivi arbitrairement. Par des flics taser en main. Qui n'aurait pas couru?
"Il y a un malaise dans le pays"
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Pour Mme le Juge, aucun malaise. Direct en Prison : c'est un jeune.