De la France eternelle
France, mère des arts, des armes et des lois, France Fille ainée de l'Eglise ...
« La France portera toujours des Charlemagne, des saint Louis et des Louis le Grand ; et ces rois apprendront qu'être roi de France, c'est être vraiment Très chrétien, vrai Fils aîné de l'Eglise, et son protecteur naturel contre les impies. » (Lettre à Innocent XI, 24 novembre 1678)
(s'adressant un jour à Napoléon III, vers 1860 - 1870)
« Ni la Restauration, ni vous n'avez fait pour Dieu ce qu'il fallait faire, parce que ni l'un ni l'autre, vous n'avez relevé Son Trône, parce que ni l'un ni l'autre vous n'avez renié les principes de la Révolution dont vous combattez cependant les conséquences pratiques, parce que l'Evangile social dont s'inspire l'Etat est encore la Déclaration des Droits de l'Homme, laquelle n'est autre chose, Sire, que la négation formelle des Droits de Dieu. Or c'est le droit de Dieu de commander aux Etats comme aux individus. Ce n'est pas pour autre chose que Notre-Seigneur Jésus-Christ est venu sur la terre. Il doit y régner en inspirant les lois, en sanctifiant les mœurs, en éclairant l'enseignement, en dirigeant les Conseils, en réglant les actions des gouvernements comme des gouvernés. Partout où Jésus-Christ n'exerce pas ce règne, il y a désordre et décadence... »
L'Empereur arrêta l'Evêque :
« Mais encore, croyez-vous que l'époque où nous vivons comporte cet état de choses et que le moment soit venu d'établir ce règne exclusivement religieux que vous me demandez ? Ne pensez-vous pas, Monseigneur, que ce serait déchaîner toutes les mauvaises passions ? »
« Sire, quand de grands politiques comme votre Majesté m'objectent que le moment n'est pas venu, je n'ai qu'à m'incliner parce que je ne suis pas un grand politique. Mais
je suis un évêque, et comme évêque je leur réponds : le moment n'est pas venu pour Jésus-Christ de régner ? Eh bien ! alors, le moment n'est pas venu pour les gouvernements de durer ».

(1805 – 1875)
« Durant les treize années qu'il tint la place de Pierre (Saint Grégoire le Grand), le monde chrétien sembla, de l'Orient à l'Occident, ému de respect et d'admiration pour les vertus de ce chef incomparable, et le nom de Grégoire fut grand parmi les peuples. La France a le devoir de lui garder un fidèle souvenir ; car il aima nos pères, et prophétisa la grandeur future de notre nation par la foi. De tous les peuples nouveaux qui s'étaient établis sur les ruines de l'empire romain, la race franque fut longtemps seule à professer la croyance orthodoxe ; et cet élément surnaturel lui valut les hautes destinées qui lui ont assuré une gloire et une influence sans égales. C'est assurément pour nous, Français, un honneur dont nous devons être saintement fiers, de trouver dans les écrits d'un Docteur de l'Église ces paroles adressées, dès le VIème siècle, à un prince de notre nation : « Comme la dignité royale s'élève au-dessus des autres hommes, ainsi domine sur tous les royaumes des peuples la prééminence de votre royaume. Être roi comme tant d'autres n'est pas chose rare ; mais être roi catholique, alors que les autres sont indignes de l'être, c'est assez de grandeur. Comme brille par l'éclat de la lumière un lustre pompeux dans l'ombre d'une nuit obscure, ainsi éclate et rayonne la splendeur de votre foi, à travers les nombreuses perfidies des autres nations. » (Regest. Lib. IV. Epist. Viad Childebertum Regem. L'année liturgique, tome Le temps de la Septuagésime, à Saint Grégoire le Grand, p. 473, éd. Saint-Remi 2006 fac-simile de Mame et Fils 1922)
« Comme autrefois au Jourdain la colombe était vue sur les eaux, honorant non plus le baptême du Fils unique du Père, mais celui de la fille aînée de son Église : largesse du ciel, elle apportait l'ampoule sainte contenant le chrême dont l'onction devait faire de nos rois dans la suite des âges les plus dignes entre les rois de la terre » (L'année liturgique, vie de Saint Remi, éd. Saint-Remi 2006 fac-simile de Mame et Fils 1922)
« En dépit donc de la grande pitié qui était en icelle, le saint royaume c'était la France, pour qui priaient au pied du trône de Dieu Charlemagne et saint Louis : la France du XVème siècle, épuisée, mais toujours consciente des célestes prédilections, des destinées surnaturelles que lui transmirent ses pères ; toujours fière de son titre de fille aînée du Christ ; toujours fidèle, malgré déjà tant de misères morales, à la foi dans la profession de laquelle elle naquit, en cette ville de Reims où Jeanne avait pour mission de ramener le successeur de Clovis. Les Pontifes romains cessent-ils donc, même aujourd'hui, de redire en face des nations qu'elle est la nouvelle tribu de Juda, la préférée, la bénie entre ses sœurs ? C'est que, disent-ils, fût-ce en dehors de ses gouvernants de passage ou malgré eux, elle demeure contre la milice de Satan l'inépuisable carquois où le Dieu des armées tient en réserve ses flèches de choix qu'il lance sans fin, dans toutes les directions, pour la défense de son Église ou ses conquêtes nouvelles, à la poursuite de l'universelle rédemption. » (Le Temps Pascal Tome III, au 30 mai, vie de Sainte Jeanne d'Arc, p 650-653)
« La France tombera très bas. Plus bas que les autres nations, à cause de son orgueil et des mauvais chefs qu’elle se sera choisie. Elle aura le nez dans la poussière. Il n'y aura plus rien. Mais dans sa détresse, elle se souviendra de Dieu et criera vers Lui, et c'est la Sainte Vierge qui viendra la sauver. La France retrouvera alors sa vocation de Fille aînée de l'Eglise, elle sera le lieu de la plus grande effusion de l'Esprit Saint, et elle enverra à nouveau des missionnaires dans le monde entier ». (1936, cité in France réveille-toi p.178 - éd. L'Icône de Marie).
Un saint de France ...