Le concile funeste
Discours de Paul VI au Consistoire du 24 mai 1976 :
Citation: |
« D’un côté, voici ceux qui, sous prétexte d’une plus grande fidélité à l’Eglise et au Magistère, refusent systématiquement les enseignements du concile lui-même, son application et les réformes qui en dérivent, son application graduelle mise en oeuvre par le siège apostolique et les conférences épiscopales, sous notre autorité, voulue par le Christ (…) Mais comment ne pas voir dans une telle attitude – quelles que puissent être les intentions de ces personnes– le fait de se placer hors de l’obéissance au successeur de Pierre et de la communion avec lui, et donc hors de l’Eglise. » |
Déclaration(Mgr Lefebvre et les menbres de la FSSPX) du 21 novembre 1974 :
Citation: |
« Nous adhérons de tout coeur, de toute notre âme à la Rome catholique, gardienne de la foi catholique et des traditions nécessaires au maintien de cette foi, à la Rome éternelle, maîtresse de sagesse et de vérité. Nous refusons par contre et avons toujours refusé de suivre la Rome de tendance néo-moderniste et néo-protestante qui s’est manifestée clairement dans le concile Vatican II et après le concile dans toutes les réformes qui en sont issues. » |
Note préliminaire de Mgr Lefebvre. 12 juillet 1976 :
Citation: |
« Ainsi il apparaît impossible d’aborder le problème de fond, qui est l’accord de l’Eglise conciliaire, comme l’appelle S.E. Mgr Benelli lui-même dans sa dernière lettre, et de l’Eglise catholique. Qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas d’un différend entre Mgr Lefebvre et le pape Paul VI. Il s’agit de l’incompatibilité radicale entre l’Eglise catholique et l’Eglise conciliaire, la messe de Paul VI représentant le symbole et le programme de l’Eglise conciliaire. » |
Déclaration de Mgr Lefebvre, le 4 août 1976 :
Citation: |
« Ce concile représente, tant aux yeux des autorités romaines qu’aux nôtres, une nouvelle Eglise, qu’ils appellent d’ailleurs l’Eglise conciliaire (…) Nous croyons pouvoir affirmer, en nous en tenant à la critique interne et externe de Vatican II, c’est-à-dire en analysant les textes et en étudiant les avenants et aboutissants de ce concile, que celui-ci, tournant le dos à la tradition et rompant avec l’Eglise du passé, est un concile schismatique (…) Tous ceux qui coopèrent à l’application de ce bouleversement, acceptent et adhèrent à cette nouvelle Eglise conciliaire comme la désigne S.E. Mgr Benelli dans la lettre qu’il m’adresse au nom du Saint-Père, le 25 juin dernier, entrent dans le schisme. » |