Abbé Boyer, héros inconnu
Voici après une légère enquête, la vie de l’abbé Boyer un prêtre ordinaire dont le concile a fait péter les plombs pour parler vulgairement ! Dieu ait son âme.
Le cas de Jean Boyer est notable, cet abbé, Vicaire parisien en 1947, proche des prêtres ouvriers sans jamais intégrer formellement une équipe missionnaire canoniquement constituée, est perçu comme ambigu par la majorité des prêtres ouvriers de Paris. Il veut évangéliser le Parti communiste intrinsèquement pervers.
Jean Emile Maurice Boyer, abbé de son état est le fondateur de l’Action Fatima-La Salette. Il naît à Paris le 7 mais 1923 et décède à Saint-Geours-de-Marenne le 27 juillet 1992.
Proche des milieux ouvriers, il veut infiltrer la CGT et le PC pour les convertir sentant le péril rouge. Perçu comme ambigu par la majorité des prêtres ouvriers de Paris réellement pro communisme. Jean Boyer souhaite évangéliser le Parti communiste intrinsèquement pervers.
Après plusieurs rebondissements dont une suspens demandé par le cardinal Feltin, il s’installe durablement dans les Landes redécouvrant saint Jean de la Croix et la valeur du silence. Se disant proche des milieux Algérie française, il est en lien avec l’association Jeunesse Patrie, de l’avocat Jean Baptiste Biaggi, du colonel Thomazo du CSP d’Alger et de Pierre Poujade. On vient le consulter pour savoir comment traiter avec les évêques vendus au FLN. Puis après une étude des secrets de Fatima et la Salette, il s’engage dans l’apocalyptisme prophétique. Avec l’accord de Mgr Mathieu, évêque de Dax, il créé sa chapelle ND de Fatima. Il forme une communauté du nom d’Action Fatima.
Finançant et protégeant l’OAS, il doit quitter les Landes provisoirement. L’Action Fatima mène une très vigoureuse action anti- Teilhard, en publiant des pamphlets superbes comme « Teilhard contre l’Evangile de Jésus Christ ». Puis il réédite le secret de la Salette. Le Cardinal Feltin lui interdit de publier, et ouvre une enquête contre lui menée par Mgr Henri Foucart. Il lui est reproché dans la forme un défaut d’imprimatur, dans le fond, une propagande violente contre Teilhard, le modernisme et le progressisme. Il se sert de la presse et fustige régulièrement dans le Monde et la Vie, la dérive relativiste et moderniste de l’Eglise. Les cardinaux Feltin, Richaud et monseigneur Foucart avertissent le Saint Office de sa propagande. Il est suspens a divinis le 17 mai 1963. L’abbé conteste cette décision il fait appel, il est débouté, il se porte devant la Signature Apostolique qui se déclare incompétente. Durant tout ce temps il vilipende son cardinal et les modernistes (Eminence vous n’avez pas le droit).
Hostile au concile de toute son âme, il accuse Jean XXIII d’être le précurseur de l’Antéchrist. Attaqué par esprit encore une fois pour dire la vérité sur le concile … En novembre 1963 il décide d’enlever les fils d’André Kovacs et Françoise Hanff. Car la femme voulait divorçait et se marier à un protestant, il voulait préserver les enfants de ce grand mal. Condamné à 10 mois de prison, il est incarcéré en juin 1966, en décembre il est libéré sous condition et amnistié en 1972.
Il retourne dans les Landes, créé une distillerie pour le financement et prépare sa communauté de sauvegarde en vue de la guerre civile prochaine. Il rédige des œuvres apocalyptiques, apologétiques, et de controverses. Dont les derniers temps avant la fin des temps, avec de larges extraits des Protocoles des sages de Sion. Il créé une revue hebdomadaire dénonçant les abus et hérésies des temps modernes, cela déplait à l’archevêché, on supprime son celebret, il ne peut plus dire la messe car incardiné à Paris mais officiant dans les Landes, on lui interdit de confesser également. Il meurt dans un relatif anonymat, hué par la bien pensance, et l’Eglise d’eux, celles des évêques Collabos depuis l’Algérie et des infiltrés de la gnose, de la Judéo Maçonnerie et toute la lie ennemie du Christ qui s’est infiltré dans le concile.
Dans nos prières souvenons de L’Abbé Jean Boyer.