1 300 000 MANIFESTANTS A PARIS

Publié le par WalkTsin

Manifpourtous2013_099

 

« Je vis une foule immense que nul ne peut dénombrer » (Ap 7,9).

Lu sur Le Rouge & Le Noir :


"Nul ne saura jamais combien nous fûmes, mais les images parlent d’elles-mêmes : Nous étions des centaines de milliers, affluant de toute la France, pour défendrel’institution première de l’humanité, qui préexiste aux États, aux idéologies et aux lois. Cette famille, fondée sur l’altérité, sur la complémentarité de l’homme et de la femme, en vue de l’avenir de la société, était représentée hier par tous ces gens soucieux d’affirmer leur attachement au droit naturel. Il ne s’agissait de rien d’autre.

De l’autre côté, nous avons entendu les déclarations de membres du gouvernement, parlant avec leur condescendance habituelled’un échec, pour reprendre Marisol Touraine. Nous avons également appris que l’Élysée allait même jusqu’à refuser de recevoir les représentants du collectif, qui, avec le million de manifestants d’hier, dépassaient de loin les 800.000 électeurs des écologistes en mai dernier, qui pourtant sont représentés au gouvernement. Comment expliquer le refus de recevoir les représentants d’un million de français lorsque l’on reçoit avec courtoisie ceux des associations LGBT, revendiquant quelques centaines d’adhérents ? [...]

Ce dialogue de sourds révèle une crise sans précédent dans la démocratie française. Il ne s’agit pas là uniquement de parler des dérives partisanes des médias, laquais du pouvoir, qui eux aussi ont leur part dans la désinformation massive qui fait peser sur les esprits la chape de plomb de l’indifférence. Il s’agit de condamner avec la plus ferme détermination la faille qui s’est creusée en France, entraînant la séparation des français en deux sociétés distinctes et qui ne peuvent se comprendre.

[...] Face à ce mépris et à ce déni de démocratie, il faut que les français prennent leurs responsabilités. Il faut secouer le joug de ce gouvernement tyrannique qui veut voter un texte aussi radical pour l’avenir du pays. [...] Aussi vrai que l’on ne peut pas vivre continuellement en exil dans son propre pays, pour l’intérêt général de la nation, il faut envisager de nouvelles formes de mobilisations. Le gouvernement refuse un référendum qui a déjà eu lieu hier. De fait, il existe encore d’autres moyens pour s’opposer au parti socialiste tout-puissant.

Comment peut-on continuer à financer une société qui nous méprise ? La situation actuelle est la suivante : L’État nous demande de payer, et accepte notre argent, mais il refuse d’écouter l’expression de notre mécontentement. Les insurgés américains en 1776 refusaient de payer sans représentation, et ils ont gagné. Aujourd’hui aussi, il importe de s’interroger sur l’opportunité de s’insurger contre un État qui, non content de nous imposer avec des taux abusifs, refuse de nous entendre et nous refuse le débat. Refusons de financer une société qui refuse l’expression de plus de la moitié de ses citoyens. Refusons de financer un audiovisuel qui organise des débats caricaturaux et déséquilibrés. Refusons de financer des programmes scolaires idéologiques destinés à « rééduquer » la société. Refusons de financer la PMA pour les couples homosexuels. Refusons de financer la suppression des enfants dans le sein de leur mère. Refusons de financer les expérimentations sur les embryons humains. Stéphane Hessel nous invitait à nous indigner. Indignons-nous, effectivement. Il faut dès à présent que la France qui a défilé dimanche prenne le chemin d’une insurrection civique, jusqu’à ce que le gouvernement nous écoute. Envisageons la création d’un collectif afin de recenser toutes les personnes prêtes à refuser de payer l’impôt à l’État socialiste, et à le transmettre à Bercy. Ce chiffre-là, ils ne seront pas en mesure ni de le contester, ni de le minimiser. Il sera un appel au respect de cette France qui ne veut plus vivre en exil chez elle. Il sera un appel citoyen pour que l’école soit un lieu d’enseignement et pas de rééducation. Il sera un cri de ceux qui, au nom de l’intérêt général, refusent le communautarisme violent pour défendre la famille."

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